Category: Politique (fr)

Jumelages entre villes

Mes premières expériences avec des jumelages entre villes datent de la fin des années 1970, quand j’étais jeune étudiante à l’université de Münster/Westphalie en Allemagne.

Une délégation de politiciens norvégiens est venu en visite à Münster, qui depuis 1967 est jumelée avec la ville de Kristiansand située en région de Vest-Agder en Norvège.

Dans la délégation norvégienne il y avait le président du conseil régional de Vest-Agder, Torvald Kvinlaug, qui ne parlait ni allemand, ni anglais. Un conseiller municipal de Münster m’a contacté car il savait que je parle le norvégien. Et par la suite on m ‘a demandé de traduire et d’être guide pour Torvald Kvinlaug et sa femme pendant leur visite à Münster.

Le jumelage entre Kristiansand et Münster s’est perpétué bien au-délà de cette époque. Aujourd’hui il y a beaucoup de projets d’échange entre écoles et entre un grand nombre d’ associations et d’institutions, p. ex. entre les clubs de Bridge, les clubs de camping, les groupes de danse folklorique, les clubs de sports, les chorales, les artistes, les services municipaux et les municipalités des deux villes, et il y a évidemment des rencontres privées. L’association de jumelage a organisé pour les habitants de Münster des soirées sur Kristiansand et la Norvège et des voyages à Kristiansand. Cette année en février/mars il y a eu les journées de film norvégien dans un cinéma à Münster.

La ville de Kristiansand est aussi jumelée avec Orléans, la seule ville en France qui est jumelée avec une ville en Norvège.

Le jumelage entre villes a encore une fois croisé ma route dans ma nouvelle ville d’adoption Le Relecq-Kerhuon.

Déjà avant d’arriver en 2012 avec mes cartons de déménagement au Relecq-Kerhuon, j’ai appris en septembre 2009 par le blog du maire Yohann Nédélec qu’il existe un jumelage entre la ville du Relecq-Kerhuon et la ville de Bodmin en Angleterre. Cette année-là on a fêté les 30 ans de jumelage entre les deux villes.

Le jumelage entre Bodmin et Le Relecq-Kerhuon c’est surtout les relations personnelles entre des familles jumelées. Les familles se rendent visite une année au Relecq-Kerhuon, l’année suivante à Bodmin.

Du 29 avril au 2 mai dernier ont venues 9 familles anglaises pour rendre visite à leurs familles jumelées au Relecq-Kerhuon avec qui elles sont devenues amis depuis maintes années. J’ai accueilli un couple qui était venu pour revoir son amie de jumelage depuis plus de 30 ans ! Ils ont habité chez moi car leur amie ne pouvait pas les accueiliir chez elle cette fois.

A Bodmin il est difficile de trouver des nouvelles familles intéressées d’être jumelées avec une famille au Relecq-Kerhuon. En 2013 le « Cornish Guardian » a publié un article concernant ce probleme :

Twinners seek to strengthen Breton link

Dans cet article Sherry Boocock, membre du comité de jumelage à Bodmin a dit que:

“There are so many French families and couples in Le Relecq Kerhuon who want to be involved in the twinning, but at the moment we can’t keep up with the requests, so we really do need more people from our town to join us”.

Le samedi 30 avril dernier à une reception des deux comités de jumelage au Relecq-Kerhuon, le président du comité de Bodmin a communiqué qu’ils ont fait des tracts à distribuer aux élèves des écoles à Bodmin pour essayer de trouver des nouvelles familles pour le jumelage.

Philippe Le Guen, le président du comité de jumelage au Relecq-Kerhuon, a présenté deux projets prévus au Relecq-Kerhuon.

Il a invité les familles de Bodmin à faire des photos au Relecq-Kerhuon, et pendant leur prochaine visite à Bodmin les familles du Relecq-Kerhuon à faire des photos dans cette ville. Le but est une exposition de photos dans les deux villes.

Le deuxième projet du comité de jumelage au Relecq-Kerhuon c’est d’inviter les écoles du Relecq-Kerhuon à un concours de nouvelles. Il est aussi prévu une catégorie pour les adultes au concours.

Il semble qu’il existe différents modèles d’échanges interculturelles pour le jumelage entre villes.
Un modèle de jumelage pour l’échange d’expériences et d’idées entre les institutions, associations et municipalités et en plus aussi pour tisser des liens sur le plan personnel. Et un autre modèle de jumelage plus personnalisé et dans le but de se lier d’amitié avec des personnes et familles dans l’autre ville.

J’espère que toutes les familles jumélées qui se sont revues au Relecq-Kerhuon le week-end du 1er mai dernier ont passé un bon moment ensemble !

Et moi, j’attends avec impatience le sujet pour les nouvelles. Car, comme vous pouvez voir sur ce blog, j’aime écrire des petites histoires.


La réciprocité – Pourrai-je voter aux élections en France comme les Français en Norvège ?

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Dere finner den norske versjonen av denne artikkelen her:

Resiprositet – Kommer jeg til å kunne stemme ved valg i Frankrike slik franske statsborgere kan gjøre i Norge?

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Le 14 septembre 2015 ont eu lieu les élections municipales (kommunestyrevalg) et les élections régionales (fylkestingsvalg) en Norvège. A Bergen, deuxième plus grande ville de Norvège, la Française Diane Berbain a été élue membre du Conseil municipal qui comprend 67 représentants.

Après trois ans de résidence en Norvège Diane Berbain a comme tous les résidents étrangers le droit de vote et l’éligibilité en Norvège aux élections municipales (kommunestyrevalg) et aux élections régionales (fylkestingsvalg).

J’ai habité à Bergen jusqu’à 2012, quand je me suis installée en France. Ayant la nationalité norvégienne je n’y ai pas de droit de vote.

Comme membres de l’Espace Economique Européen (EEE) les Norvégiens ont en France sous condition de réciprocité le droit de travailler, faire des études et de résider, au même titre que les membres de l’Union Européenne(UE). Même si les Norvégiens ont tous ces droits, le droit de vote n’est pas accordé aux citoyens norvégiens comme pour les membres de l’UE.

Le droit de vote est la base fondamentale de la démocratie, et c’est aussi un droit important pour chacun des habitants. Avoir le droit de vote et être éligible aux élections locales dans la commune de domicile donne la possibilité d’exercer une influence sur les décisions de la commune dans les domaines qui concernent directement la vie de chacun, comme p.ex. l’infrastructure de la commune, les impôts et taxes locales, la politique scolaire, l’aide aux personnes âgées et le programme culturel.

Une personne qui vient d’un autre pays, comme Diane Berbain en Norvège, peut avec ses connaissances de la culture et de la vie dans son pays d’origine contribuer en apportant des aspects intéressants à la discussion et au travail politique.

Dans l’Union Européenne ce sont l’Espagne et et le Portugal qui ont accordé le droit de vote aux élections locales sous condition de réciprocité aux Norvégiens résidant dans leurs pays. Et encore dans les pays nordiques de l’UE, au Danemark, en Suède et en Finlande, les citoyens norvégiens ont le même droit de vote aux élections que les citoyens de ces pays en Norvège.

J’espère que les politiciens français s’engageront pour l’accord du droit de vote sous condition de réciprocité aux Norvégiens résidant en France.

“VOTER EST UN DROIT, C’EST AUSSI UN DEVOIR CIVIQUE”

S’engager pour les réfugiés

J’ai publié la prémière partie de la note ci-dessous comme commentaire sur un article sur le blog de Yohann Nédélec, Maire de Le Relecq-Kerhuon : 55% de peur

J’ai ici ajouté quelques propositions de l’engagement pour les réfugiés.

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Chaque jour je lis les récits et je regarde les images des réfugiés, des familles en grande détresse, des enfants déracinés de chez eux, des jeunes privés de leur avenir dans leur pays d’origine, des maisons détruites, des voisinages rasés, des gens qui enterrent leurs proches et leurs amis…

Je m’imagine que je pourrais être à la place de ces réfugiés : Ma famille persécutée, ma maison détruite, mon voisinage rasé par les bombes, mes enfants, mes amis, mes voisins… Je n’ose pas y songer… Ça me fait peur…

Je pense que si toute mon ancienne vie était détruite, mon seul espoir en tant que réfugiée serait de vivre dans un pays en paix où les gens me souhaitent la bienvenue et me donnent la possibilité d’un nouvel avenir…

Dans une Europe où on évoque souvent des racines chrétiennes, n’est-ce pas une évidence d’aider les réfugiés de la guerre ?

Pour aider les réfugiés on peut…


…s’engager comme parrain/marraine : Duo pour demain

…accueillir des réfugiés chez soi : CALM – Comme à la maison

…s’engager comme interprète

…donner un cours de français

…aider les réfugiés à pratiquer leurs connaissances en langue française dans la vie quotidienne

…offrir des excursions/visites guidées pour leur faire découvrir leur nouveau lieu de vie

…organiser des ateliers où les anciens habitants et les réfugiés peuvent se rencontrer et où on peut apprendre mutuellement, p.ex. un atelier de cuisine, un atelier d’artisanat. Les réfugiés ont des ressources dont nous pouvons profiter.

Et il y a bien d’autres façons d’aider…

S’il y a des réfugiés accueillis au Relecq-Kerhuon je propose de m’engager selon mes ressources et les besoins des réfugiés !

Droit de vote pour les citoyens norvégiens aux élections locales dans l’UE

Le quotidien norvégien BERGENS TIDENDE a aujourd’hui publié une version abrégée de la note de blog ci-dessous, intitulée :

Gi meg stemmerett (Donne-moi le droit de vote)

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Droit de vote pour les citoyens norvégiens aux élections locales dans l’UE

Au Conseil Municipal de Bergen il y a avec Diane Berbain comme suppléante et sécrétaire du groupe Miljøpartiet De Grønne (Parti de l’Environnement – Les Verts) une représentante ayant la nationalité française. Comme citoyenne française elle a le droit de vote et l’éligibilité en Norvège aux élections municipales (kommunestyrevalg) et aux élections régionales (fylkestingsvalg).

J’ai quitté Bergen et me suis installée en France. Comme citoyenne norvégienne je n’ai pas de droit de vote dans la commune française de mon domicile.

Les citoyens de l’Union Europénne en Norvège ont le droit de vote et l’éligibilité aux élections locales et régionales alors que les Norvégiens dans beaucoup de pays de l’UE n’ont aucun droit de vote. Pourquoi la Norvège n’a pas veillé dans le cadre de la convention de l’Espace Economique Européen (EEE) à ce que les citoyens norvégiens domicilés dans un pays de l’Union Européenne aient accordé le droit de vote aux élections locales tout comme les citoyens de l’UE en Norvège ? La réciprocité est autrement un principe fondamental concernant d’autres droits dans l’UE/EEE.

En Norvège tous les étrangers y compris les citoyens européens, qui habitent au moins depuis trois ans dans le pays, ont depuis 1982 le droit de vote et aussi le droit d’éligibilité aux élections municipales et régionales. Les étrangers originaires des pays nordiques ont ce droit dès leur première année de résidence en Norvège.

Dans l’Union Européenne les citoyens de l’UE, qui résident dans un autre pays que leur pays d’origine, ont depuis la convention de Maastricht en 1992 le droit de vote aux élections locales dans la commune de leur domicile. Pour les citoyens norvégiens on a laissé à l’appréciation de chaque pays si on veut accorder le droit de vote.

Sur le site Internet d’EUDO CITIZENSHIP, qui fait partie de “European Union Democracy Observatory “ (EUDO), il y a un aperçu du droit de vote et de l’éligibilité dans l’Union Européenne.*)

Dans les pays nordiques de l’UE, au Danemark, en Suède et en Finlande, les citoyens norvégiens ont le même droit de vote aux élections locales que les citoyens de ces pays en Norvège. L’Espagne a donné sur la base de la réciprocité le droit de vote aux citoyens norvégiens après une résidence de trois ans, alors qu’en revanche l’éligibilité est réservée aux citoyens de l’UE. Au Portugal les Norvégiens ont sur la base de la réciprocité le droit de vote et l’éligibilité après une résidence de cinq ans.

Comme pour les autres citoyens des pays hors de l’UE le droit de vote aux élections locales peut être accordé aux Norvégiens dans six pays de l’UE après au moins cinq ans de résidence (Belgique, Hongrie, Luxembourg, Pays-Bas, Slovénie), après au moins huit ans de résidence (Slovaquie) ou après long temps de résidence (Estonie) et en partie d’autres prérequis spécifiés. En plus dans quatre de ces pays on n’accorde que le droit de vote et pas l’éligibilité (Belgique, Estonie, Hongrie, Slovénie). L’Irlande a donné le droit de vote et l’éligibilité aux élections locales à tous les citoyens étrangers domiciliés dans le pays sous les mêmes conditions qui s’appliquent aux citoyens d’Irlande.

En Allemagne, Angleterre, Autriche, Bulgarie, Chypre, Croatie, France, Grèce, Italie, Lettonie, Malte, Pologne et Tchéquie le droit de vote aux élections locales est exclusivement réservé aux citoyens européens.

Les Norvégiens ont comme tous les autres citoyens de l’EEE/l’UE le droit de travailler, faire des études et de résider dans d’autres pays de l’UE/EEE. Mais quant aux élections locales dans la commune de domicile ce n’est que dans les trois pays nordiques de l’UE, le Danemark, la Suède et la Finlande, qu’on applique le principe de la réciprocité. Même si la réciprocité est à la base du droit de vote des Norvégiens au Portugal et en Espagne il y a d’autres conditions pour les citoyens norvégiens dans ces pays que pour les citoyens portuguais et espagnols en Norvège. Dans près de la moitié des pays de l’UE les citoyens norvégiens n’ont aucun droit de vote.

Le droit de vote est la base fondamentale de la démocratie, et c’est aussi un droit important pour chacun des habitants. Avoir le droit de vote et être éligible aux élections locales dans la commune de domicile donne la possibilité d’exercer une influence aux décisions de la commune sur les domaines qui concernent directement la vie de chacun, comme p.ex. l’infrastructure de la commune, les impôts et taxes locales, la politique scolaire, l’aide aux personnes âgées et le programme culturel.

Il y a déjà 32 ans que la Norvège a accordé le droit de vote aux étrangers pour les élections locales, et ce faisant a reconnu l’importance de donner à tous les habitants la possibilité de s’engager dans la vie politique. Comme citoyenne norvégienne résidant en France, je demande aux politiciens norvégiens, dans les meilleurs délais, d’entamer des négociations avec l’Union Européene sur le droit de vote des citoyens norvégiens.

Prenant comme point de départ la réciprocité qui autrement donne la base des conventions avec l’UE, le droit de vote et l’égibilité réciproque pour les citoyens de l’UE résidant en Norvège et les citoyens norvégiens résidant dans un pays de l’UE devrait être une évidence.

=> Version norvégienne de cette note : Stemmerett ved lokalvalg for nordmenn bosatt i EU-land

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Source : http://eudo-citizenship.eu/electora… (16 juin 2014)

Les élections municipales – Si je pouvais voter…

Comme étrangère avec la nationalité norvégienne je n’ai pas le droit de vote aux élections locales en France, comme les citoyens européens qui viennent d’un pays de l’Union Européenne.

Si je pouvais voter aux élections municipales, je voudrais bien sûr exercer mon droit de vote. Mais dans la situation actuelle je dois laisser à d’autres de décider l’avenir de notre ville pour les six prochaines années.

J’aime beaucoup vivre à Le Relecq-Kerhuon. Je connais la ville depuis 2009, et j’y habite depuis 2012.

La politique en général m’intéresse et surtout dans ma ville.

Même si je ne peux pas voter je suis avec attention la campagne de deux listes pour les élections municipales 2014:

  • La liste «Unis pour aller plus loin avec Yohann Nédélec » de « L’Union pour Le Relecq-Kerhuon », la majorité sortante au Conseil municipal qui est composée du PS et PCF. La liste est menée par le maire sortant, Yohann Nédélec.
  • La liste « Ensemble, bâtissons notre futur » menée par Noëlle Berrou-Gallaud, conseillère municipale sortante. Cette liste déclare être « sans étiquette ».

Toutes les deux listes ont eu leurs premières réunions publiques pour se présenter.

J’ai assisté à ces réunions qui avaient lieu à l’Astrolabe le 30 janvier dernier pour la liste «Unis pour aller plus loin avec Yohann Nédélec » et le 7 février dernier pour la liste « Ensemble, bâtissons notre futur ».

Les présentations étaient très differentes :

  • Yohann Nédélec et ses colistiers de « L’Union pour Le Relecq-Kerhuon » avaient pour priorité de présenter leur programme pour la ville, une vue d’ensemble mais aussi des détails sur les projets présentés par les différents candidats de la liste.
  • Noëlle Berrou-Gallaud et ses colistiers de la liste « sans étiquette » avaient pour priorité d’utiliser la plupart de la séance pour la présentation des candidates et leurs données personelles. Ils n’ont présenté que quelques projets pour la ville.

Et une autre différence importante :

  • À la réunion de « L’Union pour le Relecq-Kerhuon » le public avait l’occasion de poser des questions. On a même mis à disposition le numéro d’un portable de campagne, pour que les personnes qui trouvent difficiles de parler devant une grande audience pouvaient envoyer des questions par sms. Les questions reçu par sms ont été lu devant le public à la réunion par un des colistiers.
  • À la réunion de la liste «Ensemble, bâtissons notre futur» Noëlle Berrou-Gallaud à terminé la séance sans accorder au public la possibilité de poser des questions. C’est d’autant plus surprenant car ils ont explicitement écrit sur la carte d’invitation pour leurs réunions « Parlons-en ensemble, lors de nos réunions publiques ».

Je lis régulièrement sur les sites-Web de ces deux listes.

  • Le site de « L’Union pour le Relecq-Kerhuon » (http://lunionpourlerelecqkerhuon.fr/) donne de nombreux renseignements sur le programme sous trois rubriques principales : Une ville pour vivre ensemble. Une ville en mouvement. Une ville tournée vers l’avenir.

On trouve sur ce site des commentaires des lecteurs qui sont favorables et aussi des commentaires des lecteurs qui s’opposent à la liste.

  • Sur le site de la liste «Ensemble, bâtissons notre futur » (http://www.lerelecqkerhuon2014.fr/) on avait présenté quelques projets dans la rubrique « Nos idées ». Cette rubrique a disparu le 10 février et remplacée par « Notre projet ». On a aussi fait une sorte de FAQ : « Répondez-nous, Noëlle Berrou-Gallaud ». Il y a des questions et des réponses sur Noëlle Berrou-Gallaud, sur la liste et sur les projets.

Sur ce site on trouve seulement des commentaires favorables. Auparavent j’ai lu un commentaire critique à la liste. Dans un premier temps la liste avait répondu à ce commentaire mais après ils ont effacé toutes ces deux notes.

A la réunion de campagne de la liste « Ensemble, bâtissons notre futur » on n’a pas accordé au public la possibilité de poser des questions et sur le site web on on effacé le commentaire critique. Tout cela ne convient pas non plus à l’ambition exprimée sur la carte d’invitation de « Vous écouter, être accessible et disponible pour tous ».

Pour prendre ma décision j’ai pris en considération mes expériences comme habitante, mes impressions sur les réunions de ces deux listes, ce que j’ai lu sur leurs sites web, le compte rendu et le programme de la liste de « L’Union pour Le Relecq-Kerhuon » .

Voici mon vote :

Si je pouvais voter aux élections municipales, je voterais pour la liste « Unis pour aller plus loin avec Yohann Nédélec », pour que le bon développement de la ville puisse continuer.

Droit de vote des étrangers

Une démocratie vivante a besoin que les habitants du pays s’intéressent à la politique et exercent son droit de vote qui est est à la base de la démocratie. Je trouve difficile à comprendre pourquoi on n’a pas donné le droit de vote aux élections locales aux étrangers résidant en France et donc la possibilité de s’engager dans la politique et pour la démocratie.

J’ai la nationalité norvégienne et je n’aurai aucun droit de vote.

Dans ma commune Le Relecq-Kerhuon je visite des séances du Conseil Municipal parce que c’est intéressant de savoir ce qui se passe dans la vie politique de ma ville.

Au Conseil Municipal le 19 décembre dernier, la majorité (PS/PCF) a présenté la proposition d’un voeu au Président Hollande « Pour la mise en oeuvre du droit de vote aux résidents étrangers aux élections 2014 ».

J’étais très contente d’apprendre que les élus de ma commune s’engagent pour le droit de vote des étrangers. Sauf les élus de l’opposition. Ils ont voté contre cette déliberation. Une élue de l’opposition m’a choquée quand elle a terminé son discours sur le droit de vote des étrangers en disant que « il serait temps de s’occuper des vrais problèmes des Français plutôt que d’agiter des hochets de ce type devant leur nez ? »

Je n’aurais jamais cru qu’une femme politique, qui comme moi a de la chance de vivre dans une démocratie, pourrait caractériser l’engagement pour le droit de vote comme « hochets ».

En Norvège le droit de vote des étrangers était accordé en 1982. Les étrangers qui habitent au moins depuis trois ans dans le pays ont le droit de vote et aussi le droit d’éligibilité aux élections municipales et régionales (en norvégien: « kommunestyrevalg » et « fylkestingsvalg »). Les étrangers des pays nordiques ont ce droit lors de leur prémière année de résidence en Norvège.

Le pays accueil attend à juste titre que les étrangers comme moi apprennent bien la langue et la culture, et qu’ils se renseignent sur les valeurs et du système politique du pays. Ce sont évidemment des conditions préalables pour pouvoir se bien intégrer. Mais pour une intégration réussie on doit participer activement dans la société. Le droit de vote aux élections locales soulignent l’importance que les étrangers aussi s’engagent dans la vie politique.

En Norvège le droit de vote aux élections nationales est accordé seulement aux citoyens norvégiens. Je suis norvégienne d’origine allemande. Pour moi le droit de vote aux élections nationales était un aspect important pour acquérir la nationalité norvégienne.

La nationalité est un élément important de l’identité personnelle et elle n’est pas facile à renoncer. J’ai parlé avec des gens des differents pays qui ne pouvaient pas comprendre que j’ai changé ma nationalité, même si j’ai parlé de droit de vote.

Et aujourd’hui pour moi, mes plus de trentes ans en Norvège sont une très importante partie de ma vie. Je suis Norvégienne maintenant, d’origine allemande. Et cela serait très difficile à renoncer.

J’espère qu’on accordera le droit de vote aux étrangers en France.